Les aimants – Jean-Marc Parisis
Dans les années 80, un homme (le narrateur) et une femme (Ava) s’attirent, s’accrochent, s’aiment … Leur histoire n’est que passion, feu, liberté, insouciance… Ils vivent pour écrire et écrivent pour vivre, fréquentent les cafés littéraires, les cinémas. Ava disparaît …
J’ai aimé ce récit dense, bouleversant. C’est un hommage déchirant à une femme aimée trop fort mais aimée trop tard, une ode à l’amour – courte – comme est la vie pour peu qu’on ne retienne que l’essentiel, une quête désespérée vers le sublime, l’absolu, l’éternité et le refus, lorsque le deuil vous frappe, que l’au-delà soit ailleurs qu’ici bas.
C’est à travers la perte soudaine, l’absence de celle qu’il aimait que le narrateur va saisir que l’écriture est le seul moyen pour lui de s’approcher d’elle. Elle qui brillait si fort, dont les mots étaient si puissants qu’ils pouvaient transpercer son âme …
“Les aimants” – Jean-Marc Parisis – Stock, août 2009