Vole avec moi – Richard Bach
Richard Bach est l’auteur de “Jonathan Livingston…”, tiré à 40 millions d’exemplaires, propulsé par le cinéma et la bande musicale de Neil Diamond. Suite à ce fulgurant succès, Richard, malgré son prénom, a été ruiné par des financiers véreux, ce qu’il raconte dans le très beau livre “un pont sur l’infini”. 50 ans plus tard, que devient-il ?
“Vole avec moi” est l’histoire d’un aviateur qui rencontre deux hypnotiseurs, grâce à qui il va découvrir “la vérité”, de son moi supérieur à l’univers de 36 dimensions. Richard nous donne par le biais de ses personnages de nombreuses leçons de philosophie. Toutefois, je soupçonne qu’il se soit inspiré de Ron Hubbard et de Raël (le demi-frère de Jésus)
Extraits :
“La règle n°1 de la vie dans l’espace-temps est évidente : il faut croire à l’espace-temps”
“…l’hypnotiseur avait usé de son entrainement pour se déshypnotiser de la Conscience conditionnée, des milliards de suggestions qu’il avait acceptées…”
“Nous sommes des points de mire de la conscience, immensément créatifs. Lorsque nous pénétrons dans l’arène autobâtie que nous appelons espace-temps, nous nous mettons instantanément à générer des particules de créativité, nommées imajons, dans un déluge pyrotechnique ininterrompu”
Conclusions : Que de concepts innovants ! Mais un peu ardu pour mon esprit fatigué de lutter contre ses ions négatifs poussés par la force invisible de leur pouvoir suggestif. Finalement, je suis désemparé, j’ai voyagé dans l’espace-temps à X dimensions et je me suis perdu, j’ai dévalé les escaliers de la pensée, je suis tombé et j’ai eu du mal à remonter. Déboussolé. Au secours ! Faites-moi revenir dans l’espace-temps du présent !
Mon avis : cette suite de leçons de philosophie ésotérique manque un peu d’argumentation. Mon cerveau cartésien, même en phase de ressourcement bêta-positif, n’a pas apprécié.
Vole avec moi – Richard Bach. Éditions Flammarion