L’amour en minuscules – Francesc Miralles
L’arrivée inattendue d’un chat dans la maison peut-elle changer le cours de la vie ?
Indubitablement…
Samuel de Juan est un professeur d’allemand solitaire, passionné de musique et de littérature, qui aime se claquemurer chez lui. C’est lors d’un réveillon de Nouvel An que sa vie va basculer … Il entend des bruits suspects, quelqu’un gratte à la porte d’entrée de son appartement. Avec une certaine prudence il s’approche de celle-ci et en l’ouvrant précautionneusement, il découvre … un chat. Celui-ci est bien déterminé à entrer chez lui et, après quelques mouvements de mains et de pieds pour le chasser, le Professeur doit se rendre à l’évidence … le chat ne veut pas quitter les lieux.
Que faire ? Samuel déteste les chats… Il se rend alors chez son voisin avec le petit importun dans ses bras pensant que c’est le sien… C’est alors qu’il fait la connaissance de Titus, un gars un peu revêche, ancien rédacteur. Puis vont se succèdent une suite de rencontres insolites…
Et notre Samuel imagine que le chat est un signe du destin.
Plus tard, le héros va croiser Gabriela, une femme très belle et énigmatique qu’il découvre être son amour de jeunesse…
De sa petite vie pépère, il ne reste plus grand-chose. Samuel est chaque jour un peu plus bousculé, bouleversé, surpris, ému aussi…
Avec une écriture magistrale, l’auteur se livre à une sorte de cavalcade de sentiments. Le récit est plein de surprises et d’humour. Les mots pour traduire le chaos intérieur du héros sont magnifiquement choisis et donne au récit toute la puissance et la force d’une partition de musique, l’ouverture d’un opéra.
Dans ce carrousel de mots tous les plus émouvants les uns que les autres, l’auteur nous berce d’une symphonie d’amour, à chaque page un peu plus…
On suit sans relâche les péripéties de ce héros déconcerté, ses bouts de vie qui s’arc-boutent harmonieusement et les pas de deux de celui-ci dans une danse inhabituelle…
Un régal … Pour moi LE coup de cœur de cette rentrée.
L’amour en minuscules de Francesc Miralles, Éditions Fleuve Noir