Le Palais des Ombres – Maxence Fermine
Paris, quelque part dans les années 1960. Nathan Thanner, un marionnettiste d’une trentaine d’années, réservé et délicat, vit confiné dans sa boutique où il confectionne avec passion ses poupées.
Un jour, il reçoit une lettre de son père, un ex-écrivain à succès, devenu fou, à qui il ne parle plus depuis dix ans. Cette missive lui annonce, outre le décès de son père, l’héritage que celui-ci lui laisse, la mystérieuse bâtisse où il vivait cloîtré, le Palais des Ombres.
Inquiété par cette étrange correspondance, et apprenant que tous les occupants de cette maison énigmatique sont morts les uns après les autres de façon étrange, Nathan se livre à une enquête et va se heurter à des révélations qui entraîneront toujours plus d’investigations, pour mener à la vérité…
Un roman magnifique qui réunit une série d’ingrédients, tous plus subtils les uns que les autres. Ainsi, l’auteur évoque de nombreuses thématiques, la solitude, les mystères de la famille, le tout sur fond de suspense suggestif subtilement glissé entre les lignes de façon magistrale. Point de scènes baignées d’hémoglobine ni de terreur livrée lourdement, de but en blanc, non, ici séjourne une frayeur larvée mais plus efficace encore.
L’auteur balaye avec une plume redoutablement énergique, mais sans jamais toutefois, tomber dans l’horreur à deux balles ou le thriller saumâtre, évite les atmosphères pesantes et les longueurs stériles, pour nous mener vers une fin inattendue mais toujours aussi raffinée.
Un récit magnifiquement ficelé, envoûtant, une danse d’émotions et de mystère conduite par un maestro de l’écriture.
Se hâter vers le dénouement mais sans jamais lâcher des yeux le moindre balbutiement de mystère, les soupçons de romantisme qui s’immiscent entre les lignes…
Percutant. Riche. Un ravissement…
Le Palais des Ombres de Maxence Fermine, éd. Michel Lafon
Bonjour Livrogne ;o)
je me suis trouvée fort dépourvue (oui, ça commence comme la fable) quand j’ai voulu poster mon commentaire sur ta dernière lecture, “Le palais des ombres” de Maxence Fermine…Juste pour dire que j’avais beaucoup aimé aussi, que c’était pour moi une belle découverte que cet écrivain que je n’avais jamais lu.
Bien amicalement,
Virginie