Comestible ?

Le Talisman – Mathieu Terence

Le narrateur se souvient de sa rencontre avec Farrah qui a bousculé sa vie, de cette femme qu’il a aimée à perdre la raison et qui mit fin à ses jours. D’elle on ne sait rien de plus…

Un récit qui ressemble à un kaléidoscope, frise la confusion et nous entraîne dans la spirale de l’onanisme intellectuel. On ne sait pas vraiment vers quoi l’on s’aventure en poursuivant la lecture de cette histoire décousue, dénuée d’émotion, qui sert de prétexte à l’auteur pour divaguer, lui qui sort de sa thébaïde, lui qui jadis voulait faire des études de psychologie, et finit par suivre le chemin de l’écriture. talisman

Dans ce récit qui se lit comme une partition de musique inachevée, passant des notes graves à celles plus délicates sans marquer de pause, le narrateur nous entraîne dans les tréfonds de sa mémoire et nous livre une sorte de journal d’un auteur en mal d’inspiration où il nous fait l’étalage de sa vie, celle d’un homme superficiel voire snob qui s’écoute parler… Et le funeste auteur tente de nous apitoyer en se montrant sensible, défiant même les méandres du sentiment de Saint-Bernard qu’il avait approché dans le passé.

Ainsi je ne m’attarderai pas à vous donner une chronique détaillée et me bornerai à vous faire part de ma déception. Dois-je ajouter encore que je ne recommande pas la lecture de cet opus. Dommage pour les quelques soubresauts poétiques qui s’immiscent parfois entre les lignes…

Le Talisman de Mathieu Terence, éd. Grasset

Date de parution : 20/01/2016  
Article publié par Catherine le 17 février 2016 dans la catégorie Comestible ?
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Grand vin

Le monde sensible – Nathalie Gendrot

Delphine avait rendez-vous avec Elvin, rencontré trois jours plus tôt. Elle est géographe et nourrit le rêve de tailler la zone d’un point à l’autre de la planète mais tout lui fait peur, elle fuit le tumulte, la vie trépidante, le bruit. En Elvin, elle avait trouvé un apaisement, une sorte de plénitude. Il l’attirait incontestablement.

Ce soir, il peut des hallebardes et sur le trottoir d’en face, elle le voit Lui, son amoureux, qui l’attend patiemment. Alors qu’elle court pour le rejoindre, elle est soudain renversée par une voiture. Transportée à l’hôpital, Delphine se retrouve dans le coma. Perfusée, elle reçoit de la morphine qui la rend nauséeuse, en plein délire et la plonge dans un état ouateux et irréel. Alors qu’elle ne sent plus son corps et laisse errer son esprit, elle fait un étrange voyage intérieur à mille lieues de la réalité, multiplie, additionne, soustrait les nombres à l’infini et contraint sa voisine de chambre à suivre désormais l’émission Des chiffres et des lettres et décide d’affubler du prénom d’Asclépios l’anesthésiste du service.

le monde sensibleUn long périple la mène finalement à la guérison mais elle gardera toujours ses délires d’antan puisqu’alors qu’elle se rend à l’observatoire, elle se met à parler aux étoiles…

Et dans cet univers délirant, on se laisse emporter, bercé par l’écriture cristalline et délicate de l’auteure.

Un premier roman tout en émotion pour cette auteure qui dissèque à merveille le monde des songes, les voyages irréels de l’âme fracassée et les virages dans le monde onirique qu’engendre le coma. De cette promenade dans le monde de l’imaginaire, nous ne ressortons pas indemnes et à l’instar de Delphine notre esprit divague encore et encore. Et d’ailleurs l’auteure sort-elle de cette divine torpeur, de cette échappée irréelle et imposée ? Nul ne le sait…

Voilà ce qui fait la force de ce roman, nous faire voler dans les nues à mille lieues d’ici-bas et nous aider à garder cloisonné quelque part dans sa tête le souvenir d’un voyage merveilleux et improbable…

J’ai beaucoup aimé…

Le monde sensible de Nathalie Gendrot, éd. de l’Olivier

Date de parution : 14/01/2016  
Article publié par Catherine le 9 février 2016 dans la catégorie Grand vin
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vin de table

Femme au foyer – Jill Alexander Essbaum

Anna, 37 ans, est Américaine, l’épouse irréprochable d’un banquier suisse et mère de trois enfants, dont l’un des trois, sa fille, est née d’un autre lit, celui qu’elle a partagé avec un homme qu’elle n’oublie pas, qu’elle semble aimer toujours. Installée il y a peu à Zurich, avec sa famille, elle s’ennuie. Entre une belle-mère revêche et un mari indifférent et très jaloux qui la harcèle, Anna se sent captive d’une geôle dorée. De plus en plus seule, de plus en plus déprimée, elle n’a personne à qui elle pourrait confier sa douleur, aucun confident. Même auprès de sa psychanalyste, elle ne trouve pas d’écoute et de soutien. Elle n’épanche guère du reste, se retranchant derrière un mur de silence.

Femme au foyerAinsi, elle ne croit plus en la vie et les lendemains s’enchaînent plus moroses les uns que les autres, elle dépérit. Jusqu’au jour où, lasse de sa neurasthénie et du dégoût de cette vie qui n’a plus aucun sens et avant de se perdre tout à fait, elle se met à collectionner les aventures sexuelles. Pour guérir ses blessures intérieures, pour avoir l’illusion d’exister, de séduire encore ? Mais au milieu de cette vie sexuelle intense, se cache un désarroi plus grand encore. Et auprès de ces corps de pacotille, ces caresses éphémères, ces fougues de substitution, ces lits défaits le temps de quelques orgasmes, elle se retrouve dans l’impossibilité de faire demi-tour, de sortir de ce surdosage de sexe qui ne la comble pas. Et quand il n’y a guère d’amour, rien ne peut subsister, tout n’est que feu de paille…

L’auteur signe ici son premier roman. Certes, la plume est cadencée, les mots s’enchaînent et virevoltent comme dans une danse sensuelle, mais l’histoire est hélas d’une affligeante banalité et souffre d’un manque d’originalité. Une histoire de femme comme mille autres, perdue tantôt entre déprime et lassitude, tantôt débauche et amertume. Je n’ai pas été touchée par cette héroïne de peu, ni guère plus par son opulent mari, dénué d’émotions.

Un récit un peu lourdaud, voire grivois quelquefois, qui se lit d’une traite, même si quelques longueurs inutiles rendent la lecture un peu ennuyeuse parfois…

Femme au foyer de Jill Alexander Essbaum , éd. Albin Michel

Date de parution : 04/01/2016  
Article publié par Catherine le 31 janvier 2016 dans la catégorie vin de table
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vin de table

La plage – Marie Nimier

Une carte postale magnifique : un décor à couper le souffle, de beauté et de sérénité, une plage dorée entrecoupée çà et là par des rochers blancs léchés par une mer que le ciel a épousée pour former un camaïeu d’azurs, une brise marine bénéfique qui caresse la peau.

C’est là qu’une jeune femme revient des années plus tard, le cœur empli de souvenirs enfouis, surtout celui de cette grotte où un homme l’avait aimée autrefois. Elle qui voulait revivre un fragment heureux de son passé se trouve bien dépourvue lorsqu’elle découvre que le lieu mythique de ses amours d’antan est squatté par un père et sa fille. la plageAinsi, la voici contrainte d’interrompre son pèlerinage. Alors, elle se met à observer les intrus, bien dissimulée derrière un rocher. Agacée par la présence de ces deux importuns, elle se montre d’abord distante et peu prolixe puis finit par faire leur connaissance, partager quelques échanges insignifiants. Car elle ne dit rien d’elle, ou si peu de chose. Et on se demande bien ce que cette inconnue est venue faire là-bas, ce qu’elle cherche exactement. Est-elle nostalgique des soubresauts d’amour qu’elle a connus jadis, veut-elle démythifier ces instants heureux mais fracassés ?

Au fil du séjour, les trois personnages se côtoient et se découvrent un peu mais il demeure un flot de non-dits, de secrets que l’inconnue de la plage ne divulguera pas… Et chacun y va d’ailleurs de son mystère, laissant planer aux alentours de l’héroïne anonyme et de ses comparses imposés une ambiance obscure et troublante.

Le récit connaît une certaine lenteur, parfois un peu soporifique. L’on se laisse porter par cette histoire balnéaire où il ne se passe pas grand-chose. Seules la description des lieux, certes très belle, et l’atmosphère reposante du maquis exhalant un parfum délicat, sauvent peut-être un peu l’histoire et évitent au lecteur d’être gagné par une certaine langueur…

La plage de Marie Nimier, éd. Gallimard

Date de parution : 07/01/2016  
Article publié par Catherine le 25 janvier 2016 dans la catégorie vin de table
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Cru bourgeois

La renverse – Olivier Adam

Alors qu’au journal télévisé, l’on annonce la mort accidentelle de Jean-François Laborde, ancien maire et ancien ministre, dont la carrière était souillée par une condamnation pour viols et agressions sexuelles, cette nouvelle tragique remue l’âme d’Antoine, libraire solitaire et déprimé émigré en Bretagne. Antoine qui, dix ans plus tôt, encore adolescent, avait renié sa famille suite à des faits qui s’étaient produits, au caractère honteux, ignobles, et dont il ne s’est jamais tout à fait remis. Il se remémore toute la sournoiserie qui entoure la bourgeoisie de province et lorsque surgit un événement mélangent sexe et politique, Antoine découvre que toute sa famille y est étroitement associée. Entre une mère infâme et un père veule, les deux fils se retrouvent les proies directes du déluge de mensonges et d’hypocrisie des parents.

Et derrière ce fait divers inventé mais qui ne manque pas de nous rappeler que le personnage principal ressemble étrangement à une personnalité politique bien connue, l’auteur se rebiffe, rue dans les parois du monde actuel, qui s’abreuve de fourberie et d’imposture, une société de pacotille qui s’ébat dans des méandres de cruauté et d’indifférence. la Renverse

L’auteur livre ici tout son fiel à l’encontre d’une société BCBG d’après 68, règle ses comptes à l’envers des médias, d’un monde corrompu qui ne communique plus mais se retranche derrière la lâcheté et l’égoïsme, évite subtilement l’affrontement pour ne pas avoir à se justifier.

À travers une écriture ciselée et vigoureuse, l’auteur nous entraîne une fois encore dans les tréfonds de son âme révoltée et meurtrie par les désastres que la famille peut engendrer, un cœur gorgé de souvenirs qui ressurgissent au moindre fléchissement, même s’ils sont toujours traduits à travers un personnage fictif.

Un récit coup de poing à la fois enragé et moralisateur qui nous invite à faire ressortir nos souvenirs enfouis et à méditer plus qu’à nous fâcher – ce que nous laissons le soin à l’auteur de faire à notre place – sur une société en pleine dérive.

Comme à l’accoutumée, je me suis délectée de la plume d’Olivier Adam mais regrette toutefois qu’entre les lignes s’immiscent une trop grande morosité et un sentiment larvé de profonde mélancolie…

La renverse d’Olivier Adam, éd. Flammarion

Date de parution : 06/01/2016  
Article publié par Catherine le 17 janvier 2016 dans la catégorie Cru bourgeois
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Cru bourgeois

Les Indociles – Murielle Magellan

La vie d’une femme, et pas n’importe qui. Olympe est gérante d’une galerie d’art à Paris, qui prospère grâce à son caractère bien trempé. Son côté baroudeur et ses frasques ont fait d’elle un personnage de premier plan dans le monde de la peinture. Ses choix en tableaux sont aussi vifs et éphémères que ses aventures amoureuses. Olympe n’a que faire des états d’âmes apparemment. Pourtant, si a priori aucune émotion ne l’affecte, c’est un personnage plus contrasté qu’il ne paraît. C’est lors de la venue d’un client assez particulier que l’écheveau vacille. Paul, un scientifique, veut offrir une toile, mais il ne dispose que d’un petit budget. Olympe n’est pas intéressée de prime abord par ce genre de client fauché, pourtant elle ne le laisse pas filer. Elle lui trouve un tableau de Solal, un peintre tombé dans l’oubli, sorte de nounours mal léché qui vit reclus dans un quartier sombre de Perpignan. L’empire d’Olympe vacille, entre Paul qui l’attire mais n’est décidément pas une proie facile, et l’impertinent Solal. Deux opposants aussi redoutables qu’elle, d’une autre manière…

L’écriture de ce roman fait penser d’une certaine manière à une pièce de théâtre. Le personnage d’Olympe est sublimé, transcendé par un style vif et emporté, comme s’il fallait convaincre le spectateur du fond de la salle et le tirer sans cesse de sa torpeur. Chaque chapitre se présente comme une scène, avec un fil conducteur plutôt ténu, une intrigue en pointillés. Le personnage principal mène la danse d’un bout à l’autre, tandis que les autres sont au second plan le plus souvent, un peu comme des figurants. indocilesOn suit avec délice les frasques de cette jeune femme pleine de vie,tourmentée aussi, qui semble ne jamais se satisfaire de rien et est toujours à la recherche d’un absolu impossible à définir. En quelque sorte, elle éprouve les tourments de l’artiste, l’incompris, le perpétuel insatisfait. Celui qui est toujours dans le doute aussi, aussi. En cela, ce roman décrit parfaitement le monde un peu fou et sans cesse en quête de pistes, qui est celui de l’art. Un monde où rien n’est jamais éternel et tangible, mais constamment sur le devenir. C’est une belle réflexion sur ce microcosme, sur les relations compliquées entre l’engeance du commerce et la sphère du créatif… C’est aussi une esquisse de la problématique amoureuse, en écho, la recherche de l’amour, sous toutes ses formes, que ce soit la classique ou les autres, l’homosexuelle, la bisexuelle… Sans que cette recherche aboutisse vraiment, comme n’aboutit jamais vraiment la recherche de l’œuvre d’art parfaite et indiscutable. Un monde riche de ses différences et de ses contradictions.

“Ils sont assommés par cet échange qui les ramène à ce qu’ils sont : des indociles. Des marcheurs de côté. des êtres qui échappent à la définition. Ils ne se  sont jamais pliés à une seule loi, une seule façon d’aller au monde. Ils sont conventionnels, puis ne le sont plus. Réactionnaires puis profondément ancrés dans leur époque. Ils ne pensent pas en “école”, en “tendance”, en “famille”. Ils ne veulent entraîner personne derrière eux, ni créer de courants qui seraient des courants d’air. “

Les Indociles de Murielle Magellan

Date de parution : 11/01/2016  
Article publié par Noann le 11 janvier 2016 dans la catégorie Cru bourgeois
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Grand vin

L’Arbre du pays Toraja – Philippe Claudel

« Qu’est-ce que c’est les vivants ? À première vue, tout n’est qu’évidence. Être avec les vivants. Être dans la vie. Mais qu’est-ce que cela signifie, profondément, être vivant ? Quand je respire et marche, quand je mange, quand je rêve, suis- je pleinement vivant ? Quand je sens la chaleur douce d’Elena, suis-je davantage vivant ? Quel est le plus haut degré du vivant ? »

Le narrateur, cinéaste, perd Eugène, son meilleur ami, qui est aussi son producteur. Cette mort lui ouvre la porte à moult réflexions. Ainsi, il fait le compte à rebours de son existence, les rencontres qui ont jalonné sa vie, les visages et les corps qu’il a aimés, les éclats de bonheur que lui ont donné les personnes importantes qu’il a croisées et il s’interroge sur la place que prend la mort dans nos vies et les désastres dans les cœurs lorsque sonne le glas de la fin.

L'arbre du pays TorajaEntre jadis et aujourd’hui, l’auteur dessine les contours de sa vie et retrace les moments qui ont compté plus que tout, les femmes aimées, les rencontres fortuites, la perte d’êtres chers qui laisse exsangue. Mais à travers ce récit, il rend hommage à l’Arbre du pays Toraja, en Indonésie, un tombeau symbole de la foi en la vie. Dans un arbre dont le tronc est vidé, l’on y dépose les corps d’enfants morts puis à l’aide de branchages l’on ferme le mausolée. Après quelque temps, le squelette de l’arbre enserre les corps et les protège, leur donne une sorte de seconde vie.

Philippe Claudel livre ici à huis-clos ses douleurs, ses meurtrissures, surtout celles qu’a engendré la perte de ceux qu’il a aimés. Il dévoile la part sombre de son âme mais nous invite à nous tourner vers la médiation et la quête de repères pour croire encore à la vie, à l’amour, aux instants rares et magiques qui nous gardent vivants.

Ainsi, cahin-caha nous nous promenons dans l’âme entrouverte de l’auteur, l’on s’arrête le temps d’une brève réflexion, l’on reprend ce récit intimiste de vie et de mort et on le referme en envoyant à l’Arbre de Toraja ses vœux les plus chers pour une longue vie car, ma foi, elle en vaut bien la peine…

L’Arbre du pays Toraja de Philippe Claudel

Date de parution : 01/01/2016  
Article publié par Catherine le 7 janvier 2016 dans la catégorie Grand vin
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Grand vin

Les petites rébellions – Jean-Pierre Brouillaud

Henri Brunovilliers est notaire. Il mène une vie rangée, sans la moindre fantaisie, sans une once de déséquilibre, une vie lustrée comme du papier glacé. Mais un jour il est pris d’un accès de folie, son esprit est soudain en pleine effervescence. Un moment d’égarement le conduit à accomplir l’irrémédiable, du moins pour lui en tout cas, lui, si peu enclin à dévier du droit chemin et prendre une route secondaire. Ainsi, il emprunte le métro sans être muni d’un ticket de transport. Et voilà notre homme de loi en pleine dérive… Tout cela pour rejoindre une cliente qui veut léguer sa fortune entière à son chien.

Au cours de son périple, il va croiser des passagers encore plus insensés que lui, tous bien décidés à bousculer la vie de notre malheureux notaire.

les petites rebellionsL’auteur nous transporte dans un univers où le quotidien teinté de gris se colore peu à peu et devient attrayant, comme une sorte d’embellie dans un ciel désolé. Et l’on se prend à se moquer des petites misères de la vie, des lendemains voilés par de gros nuages gris. Et tout devient douce folie et rêve. Et les personnages qui graviteront autour de ce héros vont bousculer son train de vie lisse et irréprochable pour une même quête, celle de la liberté.
Se pose alors une question fondamentale : peut-on trouver la liberté quand l’on est cloisonné dans une vie rigide, sans anicroche, fuir un destin si bien ficelé ?

Et l’auteur nous convainc que tout est possible si l’on dépasse les frontières de l’interdit pour donner un grand coup de balai à la routine. Il nous relate avec allégresse ces petits troubles que nous ressentons tous et l’envie de faire un virage à 180° pour qu’arrive enfin le sentiment de liberté tant espérée.

Un récit succinct baigné de fraîcheur et de délicatesse qui met du baume au cœur et nous fait démarrer l’an neuf de bonne humeur…

Les petites rébellions de Jean-Pierre Brouillaud, éd. Buchet-Chastel

Date de parution : 01/10/2015  
Article publié par Catherine le 1 janvier 2016 dans la catégorie Grand vin
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Dessin de Jordi Viusà. Rédigé par des lecteurs passionnés