Cru bourgeois

La femme comète – Alexandre Feraga

À l’aéroport d’Athènes, Andreas tue un homme d’affaires véreux qui doit être jugé pour blanchiment d’argent, fraude à l’État et vol des deniers du plan de sauvetage européen. Tandis qu’à Paris, Édouard est désespéré… Sans emploi, il se morfond dans le pavillon de banlieue de ses parents qu’il dédaigne et écrit des poèmes tristes. Entre une mère, employée au Pôle Emploi et un père agent ERDF, Édouard se désole. Puis un jour, lassé de cette vie de pacotille, il s’en va. Il emporte avec lui un sac à dos contenant son calepin de poèmes et… une bombe. Quelque part en France, à Nantes, Rosa ne se remet pas du suicide de sa mère. En pleine perdition, elle erre sans but, fléchit, chancèle, passe tout son temps à boire et regarder des feuilletons policiers à la télé. Sa sœur jumelle, sportive de haut niveau, tente par tous les moyens de sortir Rosa de sa dépression morbide et la persuade de l’accompagner à Paris, où elle participe à un marathon. À cette occasion, elles vont retrouver leur père, pianiste célèbre, et désespérément absent et impénétrable…

la femme comèteUn récit social qui nous plonge dans le monde d’aujourd’hui, qui s’agite et se perd sous le dais d’un ciel désolé. Mais en toile de fond, il y a çà et là de petites étincelles de bonheur qui surgissent et nous tiennent debout. Un coup de foudre, une histoire amoureuse, un cœur en émoi, et tout semble repartir à zéro.

Quelques personnages à mille lieues l’un de l’autre, se débattent dans un monde funeste, sous le joug de la cruauté et de la désespérance. Alors que rien a priori ne peut réunir ces cœurs meurtris, la poésie et l’amour leur redonnent un souffle d’espoir, un élan de force et de courage.

L’auteur pose ici une question fondamentale : l’amour peut-il guérir le monde, panser les stigmates du passé, gommer fût-ce un instant le désarroi d’ici-bas ? Peut-être… Certes… mais il faut une sacrée dose de poésie et de grâce pour en redessiner les contours érodés, soigner les plaies béantes et jamais cicatrisées …

Et l’auteur nous convainc d’y croire… D’aucuns resteront perplexes, j’en fais partie…

La femme comète d’Alexandre Feraga, éd. Fayard

Date de parution : 30/09/2015  
Article publié par Catherine le 13 décembre 2015 dans la catégorie Cru bourgeois
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Grand vin

Sable mouvant – Henning Mankell

Janvier 2014. L’auteur apprend qu’il est atteint d’un cancer incurable… Alors, pendant ses cinq mois de traitement, il se hâte et écrit un journal intime qui le tiendra debout jusqu’à une hypothétique rémission. Il écrit un récit qu’il intitulera « le sable mouvant » et morcelé en 67 portions de sa vie. Il parle tour à tour de l’annonce du diagnostic qui tombe comme un couperet, du traitement très lourd qu’il subira ensuite et puis de l’apparition d’une étoile dans ce tableau apocalyptique, celle d’une probable rémission.

sable mouvantAinsi, il se livre à cœur ouvert, nous parle de ce pan déchiré de son existence mais aussi de l’histoire de l’humanité, de son regard sur la vie, les épreuves, la mort. Entre chaque ligne s’immisce l’émotion à son paroxysme. L’auteur nous emmène dans le compte à rebours de sa vie, nous parle de ses peurs, celle de la maladie qui s’installe insidieusement, des prémices d’un glissement vers l’enfer des traitements médicaux, la chimiothérapie et la radiothérapie, le glas de la mort qui sonne en écho. Mais il nous raconte aussi son enfance. Abandonné par sa mère, il vivra auprès d’un père juge qui doit élever seul ses enfants, nous relate ses voyages d’un bout à l’autre du monde et une histoire d’amour qu’il n’oubliera jamais.

Un carnet de bord qui remue à l’intérieur et nous invite à moult réflexions sur notre monde et ses désastres futurs, notre vision de l’épreuve et de cet instinct de survie que l’on a à l’approche de la maladie.

Ce récit est bouleversant. L’auteur nous dit Adieu, nous reçoit à huis-clos pour nous donner en lecture son testament.

Je vous ai lu de nombreuses fois et vous ai apprécié. Paix à vos cendres Monsieur Mankell…

Sable mouvant de Henning Mankell

Date de parution : 17/09/2015  
Article publié par Catherine le 30 novembre 2015 dans la catégorie Grand vin
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Cru bourgeois

Ma mère du Nord – Jean-Louis Fournier

« Petit, chaque fois que j’écrivais quelque chose ou faisais un dessin, j’avais besoin de le montrer à ma mère pour savoir si c’était bien. »

Une mère qui ne trouvait comme seul moyen que des maux imaginaires pour se faire remarquer par un époux médecin peu attentif à elle et alcoolique notoire. Elle, cette maman courage, discrète, imprégnée de tristesse. L’auteur donne ici un panégyrique délicat et émouvant afin de faire revivre cette mère qui s’est sacrifiée pour un mari peu scrupuleux qui a consacré sa vie à la Dive bouteille plutôt qu’à sa douce, si fragile, si soucieuse de lui et de ses enfants. L’auteur dédie ces mots à celle qui a tout donné, une maman extraordinaire comme le sont toutes les mamans du monde.Dans cet opus succinct, l’auteur dévoile une part de ses secrets de famille, entre gris clair et gris foncé, les parcelles de son enfance entre un père rongé par son addiction à l’alcool et une mère hypocondriaque et mélancolique.

Ma mère du nordL’on se laisse porter par cette promenade d’amour et de tendresse où l’humour aigre-doux s’immisce parfois entre les lignes. Cette mère du Nord ressemble à la nôtre sur de nombreux points et nous émeut. Entre déprime, bourrasques émotionnelles, déceptions, érosion de l’amour sous le joug d’un mari ivrogne, invivable et un gamin qui se réfugie dans son giron et s’arc-boute à elle, cette super-maman se désole et se perd sous le dais d’un ciel du Nord.

L’auteur se remémore… Il revient pour se jeter dans les bras de cette maman magnifique avec qui il n’a pas toujours été tendre et attentionné. C’est donc sur papier qu’il couche ses mots doux pour lui dire combien pourtant il l’aimait.

Certes un très beau récit mais si je ne lui attribue qu’une cote plus modeste dans notre classement c’est tout simplement parce que ce récit intime souffre d’un manque d’originalité puisqu’il s’agit une fois encore de la désormais habituelle thématique des secrets de famille, de l’hommage à une mère ici en l’occurrence.

Ma mère du Nord de Jean-Louis Fournier, éd. Stock

Date de parution : 30/09/2015  
Article publié par Catherine le 17 novembre 2015 dans la catégorie Cru bourgeois
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Grand vin

Emplacement réservé – Corine Jamar

Emma a huit ans. Handicapée, elle bénéficie d’un emplacement réservé devant la maison. Mais s’y garent régulièrement de nombreux automobilistes sans foi ni loi, peu scrupuleux d’être invités par le dessin à ne pas s’y stationner. Entre certains livreurs de toutes sortes, des corbillards, une Porsche, la maman d’Emma se voit souvent obligée de faire appel aux autorités de police pour se plaindre des opportuns irrespectueux.

Ainsi, elle doit se livrer à une bataille quotidienne pour disposer de cet emplacement si précieux voire indispensable à sa fille. Et les égoïstes continuent de plus belle à occuper impunément cette place ornée d’un symbole dessiné par un artiste, indiquant en cela qu’il est interdit de s’y garer. Et ledit artiste aurait d’ailleurs évoqué qu’une fois l’an il faut appeler le commissariat de police afin de dépêcher quelqu’un pour repeindre l’ « œuvre » usée par le grand nombre d’importuns qui roulent dessus.

Emplacement réservéL’auteure traite d’un sujet grave avec beaucoup d’humour et de dérision. On eût pu s’apitoyer sur le sort de la malheureuse petite Emma, victime du mépris et de l’indifférence, si l’on ne s’était pas tourné vers les réactions de sa maman, combative et pleine d’énergie pour vaincre les obstacles au quotidien. Les personnages tout autour sont tantôt émouvants tantôt exaspérants, mais tous réagissent au quart de tour face à l’ire de cette maman désabusée mais bien disposée à ne pas se laisser faire.

Et au lieu de larmoyer, l’on savoure l’humour qui s’immisce entre les lignes et l’amour omniprésent du début à la fin du roman.

L’auteure nous entraîne aux côtés d’Emma et sa maman dans leur lutte quotidienne contre l’adversité et l’indifférence. Et l’on se prend à être un peu leur ami virtuel, nos pensées et nos cœurs sont à l’unisson pour les soutenir, les encourager dans ce chemin jalonné d’embûches. Et aux embarras rencontrés en raison du handicap d’Emma s’ajoutent celui du manque de communication entre la petite fille et sa maman, cette distance qu’Emma a désormais installée en refusant les câlins et la tendresse.

Les mots sont justes, vrais et toujours mouillés d’humour aigre-doux. Et malgré la douleur larvée et la colère, l’amour sauve tout puisqu’il séjourne à chaque instant dans le cœur et l’âme meurtris de cette maman courage…

Une belle leçon de vie et une réflexion bien menée sur les difficultés du handicap, l’indifférence et l’égoïsme qui sonnent le glas en écho dans les parois du monde actuel.

Emplacement réservé de Corine Jamar, éd. Le Castor Astral

Date de parution : 01/10/2015  
Article publié par Catherine le 6 novembre 2015 dans la catégorie Grand vin
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Grand vin

La faille – Isabelle Sorente

Lucie Scalbert était la plus belle fille du lycée. Un regard profond, magnifique, et un petit supplément d’on ne sait quoi qui la rendait différente, magnétique. Tout semblait lui réussir, elle était couronnée de succès. Puis un jour elle disparut. Elle reviendra des années plus tard méconnaissable, le teint triste et terne, vieillie, voire éteinte. Mina, sa meilleure amie de l’époque, devenue romancière, la retrouve et s’interroge sur ce qui a pu l’amener à un tel délabrement. Elle apprend que Lucie a laissé tomber sa brillante carrière, parle de son mari avec un tremolo d’angoisse dans la voix, une certaine hostilité aussi. Ainsi, la belle Lucie, la merveilleuse comédienne d’antan aurait été victime de la possession et de la perversité d’un homme, jusqu’à la vider de ses substances.

la failleUne histoire de manipulation finement menée par l’auteure, qui ne se borne pas à nous livrer étape par étape les désastres qu’engendre l’emprise à divers degrés, jusqu’à la dégringolade. L’auteure scrute les tréfonds de l’âme de son héroïne, dissèque et analyse celle-ci pour tenter de comprendre où l’on se situe sur l’échelle de la perte de soi ou celle de la jouissance perverse, selon que l’on est victime ou bourreau.

Rien ici n’est négligé ni ne manque de profondeur. L’auteur nous livre une brillante analyse des fissures de chacun, des nôtres aussi bien entendu, et nous invite à l’avant-plan de la scène pour accompagner ses personnages dans leur jeu de rôle malsain pour l’un et blessant pour l’autre et nous renvoie à ces autres âmes parfois remplies de succubes, ou à la nôtre aussi, avec ses fragilités, ses fêlures et nos combats pour accéder enfin au salut.

Les mots s’entrelacent, s’arc-boutent dans une danse endiablée et sonnent juste du début à la fin. Les personnages sont consistants, vrais, vivants et évoluent dans une fresque spirituelle où se croisent à l’envi des êtres habités par les démons et d’autres qui tentent à tout prix de les combattre. Un très bon moment de lecture. Je recommande ce roman.

La faille d’Isabelle Sorente

Date de parution : 02/09/2015  
Article publié par Catherine le 26 octobre 2015 dans la catégorie Grand vin
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Cru bourgeois

Avec lui – Nathalie Poitout

De prime abord, je fus attirée par la sobriété de la couverture de ce roman qui côtoyait d’autres livres plus tape-à-l’œil aux habits de couleurs et de dorure. Rien de cela pour ce livre donc, un titre qui me plaisait noyé dans une page blanche…

Marie et Paul s’aiment c’est évident. Mais Marie se lance tête baissée dans les méandres de l’amour, se donne corps et âme à son amoureux tandis que Paul, plus réservé, se montre moins fougueux, se pose mille question et, à la différence de Marie, s’attèle à construire sa vie de couple sur des bases solides avec certaines conditions.

Un récit qui ressemble un peu à un manuel de psychologie qui traite du couple, de l’amour, du désamour, des chemins jalonnés d’émois et de déceptions, des ressentis de l’homme et la femme qui se situent parfois à mille lieues les uns des autres. Et l’on lit d’une traite ce petit concentré de sentiments, d’émotions, d’harmonie et de désaccord.

Avec luiUn portrait mouillé d’acide parfois sur ce qu’est le monde actuel, bousculé entre l’envie d’une vie amoureuse sans anicroche et celle d’une passion qui laisse le cœur meurtri.

Les chapitres virevoltent, s’entrechoquent et invitent le lecteur à une danse rythmée des sentiments. L’auteur invite à une réflexion sur les bases de la construction d’un couple et sur le schéma de notre société actuelle jouxtant entre gris clair et noir profond.

Certes, ce court récit m’a donné un bon moment de lecture mais je déplore un peu le côté « guide du couple parfait » rempli de clichés que l’on trouve dans les rayons des librairies à la rubrique psychologie. Car ici Marie et Paul sont bien le reflet d’une société où l’amour séjourne dans les cœurs mais ne trouve pas toujours une place idoine dans nos vies morcelées de malentendus et de déchirures. Et l’auteur de nous inviter à nous poser cette question fondamentale : être heureux à deux ou seul, mais être libre surtout ?

À travers une écriture pharmaceutique, l’auteur nous livre une histoire ordinaire tissée d’amour grandiose, de solitude parfois…

Avec lui de Nathalie Poitout, Alma éditeur

Date de parution : 19/05/2015  
Article publié par Catherine le 18 octobre 2015 dans la catégorie Cru bourgeois
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La nuit de feu – Eric-Emmanuel Schmitt

« Je suis né deux fois, une fois à Lyon en 1960, une fois dans le Sahara en 1989.»
1989, l’auteur entame une randonnée de dix jours dans le Sahara. Il découvre de nouveaux horizons qui bousculent sa vision des choses et de la vie. Ainsi, il noue une relation avec les Touaregs, marche dans les étendues sablonneuses du Hoggar et se perd… Le voici, le temps de longues heures d’errances, loin de ses repères, sans la moindre source d’eau ni nourriture, au milieu de nulle part. Et sous le dais étoilé, il se met à frissonner d’angoisse, se demandant si quelqu’un pourra le localiser, lui qui n’a aucune idée d’où il se trouve, s’il retrouvera enfin ses balises, ses certitudes mêmes, celles du philosophe athée qu’il est. C’est alors qu’il se sent poussé par une force immense, ressent comme une lumière éblouissante et bénéfique qui éclaire son cœur et son esprit.

la nuit de feuQue s’est-il donc passé cette nuit-là ? Est-ce un signe mystique envoyé du ciel et destiné à le rassurer, le guider ? Pour ce philosophe en pleine perdition c’est une révélation qui surgit en lui. Peut-être qu’au fond il existerait bien un Dieu, sauveur et protecteur. Et pour cet homme ce sera le chemin vers la croyance, la foi.

D’emblée, l’on est séduit par ce récit de voyage qui tourne au cauchemar et invite à une réflexion sur l’existence ou non d’un dieu. Que l’on soit croyant ou athée, ce récit d’une grande richesse nous bouleverse et les certitudes que l’on croyait indélébiles, inaltérables que d’aucuns enseignent alors qu’en vérité ils ne savent rien, s’effondrent… L’on suit avec beaucoup d’attention la pensée de l’auteur, le long chemin qu’il parcourt pour trouver un apaisement, un refuge dans la foi. L’auteur nous emporte dans un pan de sa vie, une nuit de désarroi qui finit en explosion divine.

Le style est raffiné, frôlant tour à tour le rêve et la quête spirituelle, tandis qu’entre les lignes s’immisce un souffle poétique et délicat. Point de mots stériles, tout est juste et le message de l’auteur est empli de sagesse et d’humilité.

Une belle promenade intérieure par une nuit d’insomnies…

La nuit de feu d’Eric-Emmanuel Schmitt, éd. Albin Michel

Date de parution : 02/09/2015  
Article publié par Catherine le 3 octobre 2015 dans la catégorie Grand vin
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Cru bourgeois

Les eaux troubles du mojito et autres belles raisons d’habiter sur terre – Vincent Delerm

Se laisser bercer par les bonheurs ténus du quotidien, de l’instant éphémère d’un doux baiser, d’une étreinte un soir d’été, d’un apéro sucré et enivrant. Ou se lancer sur une piste pour une danse endiablée alors qu’on n’aurait jamais osé auparavant, se ravir de la quiétude d’un lieu ou d’un être, croquer dans un fruit mûr. Nous voici embarqués dans une promenade jalonnée de ravissements et de délices.

Des textes succincts, intimes qui nous disent avec délicatesse, qu’il faut à tout prix se réjouir de l’instant présent et croquer le bonheur à pleines dents.

Au fil de cette courte promenade, l’on se remémore de beaux souvenirs d’antan, se réjouit de ce temps révolu qui fait place à de belles surprises, de nouveaux émois, de nouveaux plaisirs et l’on se dit que demain nous promet des instants d’exception, de belles découvertes.

Les eaux troubles du mojitoAinsi, le bonheur est donc à la portée de tous, pourvu que le soleil s’immisce dans le ciel désolé des cœurs meurtris, pourvu qu’on y croit de toutes ses forces, que l’on savoure chaque instant du plus banal au plus extraordinaire en gardant le sens de l’émerveillement, en ne laissant jamais s’éteindre la petite flamme qui sommeille en nous.

Alors oui la vie est belle nous dit l’auteur à travers des mots doux et sucrés, des lignes imbibées de poésie et l’on se retrouve parfois, souvent, énormément dans cette fable aux parfums de fruits acidulés, on se gave de toute la liesse et le bien-être qui s’immiscent dans le cœur et l’esprit en refermant cet opus que l’on a dévoré comme un guide du bonheur à tout prix.

J’ai apprécié cette douce balade du bonheur mais l’auteur n’est-il pas un peu trop utopiste en nous convainquant qu’il suffit de quelques plaisirs légers, quelques enchantements passagers pour faire disparaître les éclaboussures du passé ou les lendemains qui ne sont pas toujours ensoleillés ?

L’on y croit… Certes.

Les eaux troubles du mojito et autres belles raisons d’habiter sur terre de Vincent Delerm, éd. du Seuil

Date de parution : 20/08/2015  
Article publié par Catherine le 21 septembre 2015 dans la catégorie Cru bourgeois
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Dessin de Jordi Viusà. Rédigé par des lecteurs passionnés